My Song is...

Elise

3.75

Bonne réussite un peu en deça de son précédent film

Bonne réussite un peu en deça de son précédent film

Après un excellent Five is Too Many, Ahn Seul-Ki nous sert son deuxième long-métrage, également réussi. Pourtant il est difficile d'en tirer une idée générale, comme il en ressortait une dans son précédent film. Ici, on suit simplement un jeune garçon, livreur pour un restaurant, qui se voit proposer un rôle dans un court-métrage. Il commence à s'intéresser à la réalisatrice, également actrice, jusqu'au moment où elle lui annonce qu'ils doivent s'embrasser dans une scène. Finalement l'intrigue va s'enrouler autour de cette scène puis se dérouler une fois passer. Le réalisateur reste toujours très proche de ses personnages, usant beaucoup de gros plans. C'est assez prenant car on s'intéresse ainsi beaucoup à ce qu'ils vont devenir, on s'intègre à l'histoire. En outre, le choix du noir et blanc semble être à mettre sur le compte de l'essai, mais on y voit un certain avantage ; en effet, la plupart des petits films intimistes, tournés en couleurs, n'apporte pas grand chose alors qu'ici, le noir et blanc propose une certaine originalité qui attire l'oeil, ajouté à cela que les scènes sous "l'oeil" de la caméra de la fille sont elles en couleurs naturelles. Les interprètes sont très convaincants, et au final, on passe un très bon moment, même si ce n'est pas aussi génial que Five is Too Many.

visiteur	note
Black_pantha	2.5
Bastian Meiresonne	3.25

A l'image comme à la vie

Bien qu'un petit pas en arrière par rapport à son précédent "Five is too many", "My song is…" perpétue tout de même le style original et rafraîchissant du professeur et réalisateur indépendant Ahn Seul-ki. Cette petite histoire sans grande prétention charme autant par son intrigue (toute basique), que par la qualité de l'interprétation des acteurs amateurs, que par la forme (le film alterne les séquences grises et couleurs – à chaque séquence filmée). Une nouvelle fois, Ahn montre également un côté plus méconnu de la Corée, celui des gens d'un milieu plus modeste habitant des petites villes. Au-delà de l'histoire, on peut voir dans l'histoire de al vie de Hee-cheol une véritable déclaration d'amour du réalisateur pour son métier, le fait de tourner lui mettant "de la couleur" dans son morne quotidien et lui évoquant avant tout une histoire d'amour. Une salutaire bouffée d'oxygène.